4 pannes moteur classiques mais faciles à anticiper
Nous avons identifié 4 pannes très courantes en automobile. Bonne nouvelle : nous allons vous expliquer comment les repérer et surtout, comment éviter que ces pannes surviennent.
- La panne de batterie
Dès que les températures extérieures refroidissent, quand vient l’hiver par exemple, la batterie souffre. Tout dépend de son âge mais surtout de son état. Avant l’hiver, les professionnels recommandent un « check up hiver » qui comprend, notamment, une vérification de la tension de la batterie. Si la tension est bonne, pas de soucis. Mais attention quand même si votre véhicule dort dehors, dans le froid. La batterie pourrait en prendre un coup. Si la tension est trop faible, mieux vaut la remplacer.
Comment identifier un problème de batterie ? Dès l’ouverture de votre voiture, si le verrouillage central ne fonctionne plus. Ou encore lorsque vous mettez le contact et que les témoins du tableau de bord ne s’allument plus. Si les témoins s’allument mais que vos tentatives de démarrage sont sans succès, avec aucune réaction du moteur, il y a de grandes chances que la batterie soit en cause.
Solution ? Les câbles, avec l’aide d’un deuxième véhicule, ou le booster de batterie. Rappelons ici que la batterie se recharge lorsque vous roulez.
En dernier recours, avec une boîte de vitesse manuelle et une voiture à essence, quelqu’un peut pousser la voiture avec vous à bord afin de la démarrer « manuellement ». Comment ? En mettant la 2
e vitesse, en débrayant (poussez sur l’embrayage) pendant que quelqu’un pousse le véhicule, et en relâchant l’embrayage d’un coup sec, avec un peu de gaz, une fois que la voiture a atteint environ 10 km/h. Le moteur devrait alors démarrer.
- Le FAP bouché
Le filtre à particules (FAP) a été inventé pour réduire les émissions nocives, notamment, de particules fines. On le trouve en majorité sur les véhicules diesel mais il commence à se répandre également sur les voitures à essence Pour comprendre pourquoi un filtre à particules se bouche, il faut connaître son fonctionnement.
Le FAP fonctionne idéalement une fois qu’une certaine température a été atteinte. Cet organe de dépollution nécessite donc des trajets d’au moins 20 km environ. De plus, il se « regénère » automatiquement selon un cycle qui varie d’un constructeur à l’autre. Mais, à nouveau, pour se régénérer, il doit atteindre une certaine température. Vous l’aurez compris, le FAP déteste les trajets courts. La multiplication de petits trajets peut le boucher entraînant alors un témoin lumineux au tableau de bord. Le moteur se met généralement en sécurité, limitant la puissance et la vitesse maximale.
Solution ? Eviter les trajets courts ou encore forcer la régénération en roulant à haut régime,
à vitesse élevée, sur autoroute. Mais c’est encore mieux d’utiliser les nettoyants FAP Bardahl, de manière préventive ou curative avec, en dernier recours, un éco-nettoyage moteur qui
comprend le nettoyage du filtre à particules.
- Problème de fumée
Lorsque votre moteur rencontre des ennuis, 3 types de fumée peuvent apparaître à l’échappement, moteur chaud, lorsque vous roulez : blanche, bleue ou noire. Les fumées noires proviennent généralement d’un moteur diesel encrassé ou
en mauvais état. Les fumées bleues témoignent souvent d’une surconsommation d’huile, conséquence, à nouveau, d’un moteur en mauvais état. Enfin, plus inquiétantes, les fumées blanches peuvent signifier que de l’eau entre dans la chambre de combustion du moteur.
Solution ? Dans les trois cas, le meilleur moyen d’éviter ces désagréments est d’entretenir son moteur en suivant les recommandations du constructeur. L’utilisation d’additifs de type « Bardahl Décrassant 5 en 1 », pour moteur essence ou
diesel , permettra de faire durer votre moteur dans le temps tout en vous éloignant de ces contrariétés.
- Problème de niveau
Sous le capot, 3 liquides sont absolument nécessaires au bon fonctionnement du véhicule à moteur thermique.
Tout d’abord, il y a le niveau d’huile. N’attendez pas que l’ordinateur de bord vous avertisse d’un niveau d’huile trop faible car souvent, c’est déjà trop tard, le mal est fait. Vérifiez régulièrement votre niveau d’huile et l’apparence de l’huile pour vous assurer que le moteur est en bonne santé.
Ensuite, il y a le niveau de liquide de refroidissement. Sans ce liquide, le moteur va surchauffer et très certainement, casser. Le liquide de refroidissement est antigel. Evitez donc à tout prix de mettre de l’eau à la place du liquide de refroidissement en hiver ! Ce conseil vaut également pour le liquide lave-glace.
Enfin, il y a le niveau du liquide de freins. Sans liquide de freins, votre système de freinage ne fonctionnera plus, ce qui vous mettra en danger, ainsi que les autres usagers de la route.
Solution ? Assurez-vous toujours que les niveaux se situent entre l’indice minimum et maximum des réservoirs respectifs. Ne prenez jamais la route avec un véhicule qui rencontre un problème de niveau. Il sera bien plus sage d’appeler une dépanneuse…